Rapide et simple à assembler, le patron du colibri convient parfaitement à tous ceux qui souhaitent débuter le papercraft. C’est pour cela que nous souhaitons assembler ce papercraft colibri pas à pas et avec des photographies pour chaque étape.
Si vous ne l’avez pas encore fait, nous vous invitons à consulter notre article pour bien débuter cet art du papier.
Présentation du modèle
Avant d’entamer l’assemblage du colibri, une petite présentation s’impose. Ce papercraft à télécharger est disponible en fichier pdf sur notre site.
Notre colibri est un modèle de papercraft très simple à assembler, avec seulement 8 pièces regroupées sur 6 pages. Pour réaliser ce modèle, vous aurez besoin de papier A4 avec une épaisseur minimale de 180 g/m².
Ce modèle offre un résultat particulièrement esthétique, en dépit de sa simplicité. C’est pourquoi nous le recommandons aux débutants. Bien que les experts aussi peuvent apprécier son assemblage !
Selon votre niveau de dextérité, vous n’aurez besoin que de quelques heures pour assembler un colibri à fixer sur un mur ou tout autre support vertical. Pour cela, le modèle est composé de l’oiseau et d’un support plat facilitant la fixation.
Matériel utilisé
Pour réaliser ce modèle, nous nous sommes principalement servis d’un cutter de précision et d’une planche de découpe, de la colle blanche multi-usages que nous avons appliquée à l’aide d’un pinceau. Enfin, le patron a été imprimé sur du papier blanc, avec un grammage de 200 g/m². Chaque outil est à sélectionner selon vos préférences. Ciseaux ou cutter, plioir ou stylo vide, scotch double face, colle liquide appliquée avec un pinceau ou un cure-dent, papier de 160 g/m² à 250 g/m²… À vous de décider et de compléter votre matériel d’assemblage au fil de vos expériences.
Assemblage
Passons à l’étape d’assemblage. Quatre étapes composent cette phase, à savoir le rainurage, le découpage, le pliage et enfin, le collage.
Rainurage
Nous commençons par rainer les tracés de pli en passant légèrement notre cutter, de manière à ne pas percer le papier. N’appliquez cette méthode que si vous manipulez du papier épais. Autrement, votre sculpture de papier sera parsemée de fentes au niveau des plis.
Découpage
Une fois les plis marqués, nous allons découper chaque polygone de papier avec le cutter de précision passant la lame le long d’une règle en métal.
Ce modèle n’ayant que quelques pièces, il n’est pas nécessaire de les couper au fur et à mesure de l’assemblage, comme nous le faisons pour les projets plus conséquents.
Pliage
Étape majeure dans l’assemblage, nous plions les polygones selon les pointillés. Chez Mon Origami, nous suggérons de plier les pointillés discontinus en plis montagne et les pointillés continus en plis vallée. Ainsi, la numérotation se retrouvera à l’intérieur du modèle. Cela s’avère très agréable si vous souhaitez peindre votre papercraft avec de la peinture claire.
En procédant avec la numérotation à l’intérieur, il est possible qu’à certains moments vous ayez du mal à voir les chiffres. Dans ce cas de figure, il est tout à fait possible de noter les numéros au crayon, à l’extérieur de votre oiseau mouche et de les effacer délicatement avant de peindre le papercraft.
Collage
À présent, il suffit de coller les polygones entre eux. Pour cette étape de collage, nous appliquons en amont une noix de colle sur une chute de papier pour ensuite la récupérer à l’aide d’un pinceau et l’appliquer sur les languettes. Cela évite de retrouver de la glue sur les doigts ou pire, d’en tâcher le modèle final.
Nous vous conseillons fortement en premier lieu de coller les faces appartenant au même côté avant de souder les parties avant et arrière. En l’occurrence entamez le collage de votre colibri avec les languettes 28, 49 et 55. Il sera plus simple de fixer les bords courts par la suite.
Habillage
Pour procéder à l’habillage de ce colibri blanc comme neige, nous avons décidé d’appliquer de la peinture acrylique, particulièrement adaptée au support. Ces peintures se présentent en tube ou en bombe.
Pour ce modèle d’oiseau tropical, nous avons sélectionné des couleurs chatoyantes rappelant la forêt équatoriale : du vert phtalo, du rouge et de la peinture or. Ces teintes ressortent particulièrement bien sur un mur blanc et égayent l’intérieur.